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  • Lundi 13 juillet :

    Avant de quitter définitivement Saint Louis, son architecture coloniale, son camaïeu d’ocres, de jaunes et de roses, ses péniches peinturlurées et ses envahissants détritus nous partons découvrir en pirogue l’embouchure du fleuve Sénégal. Bathie, qui travaille à l’hôtel Diamareck s’est proposé de nous guider sur les flots avant de nous convier à déguster le plat local cuisiné par sa mère.  Dans un village de pêcheurs entourant un phare de l’époque coloniale, nous grimpons dans une pirogue à moteur, escortés par plusieurs dizaines d’enfants qui nous proposent les uns après les autres leurs services de gardiennage de nos voitures. Nous quittons cette envahissante marée humaine pour goutter à la paix qui règne sur les eaux bleus turquoise du Sénégal. Après une demi-heure de traversée, nous accostons sur une île de sable doré nous séparant de l’océan. Les enfants ramassent coquillages et plumes de mouettes, pour le plus grand bonheur de leurs parents qui sont rapidement les dépositaires de nombreux cadeaux et trésors, déformant leurs poches et alourdissant leurs sacs à dos.  Et là, de l’autre côté de la dune, le miracle : la plage est propre et la mer charrie plus de poissons que de sacs en plastiques…une baignade s’impose…le bonheur !

    Sur le trajet du retour nous avons la chance d’observer de nombreux pélicans sur le fleuve. Avant de reprendre nos voitures, l’ascension du phare nous offre un point de vue spectaculaire sur le fleuve, l’embouchure et les villages de pêcheurs qui bordent saint Louis.

    Enfin, c’est le ventre affamé que nous arrivons dans la concession de Bathie. Mais avant de pouvoir passer à table, nous saluons les uns après les autres par d’interminables salamalecs, les cousins, oncles, tantes…qui partagent la propriété de Bathie. Enfin, nous déjeunons à même le sol du salon. Chacun puise avec sa main (la droite SVP !) dans un grand plat de riz et de poulet en sauce. Bathi et deux de ses cousins, qui partagent notre repas, nous montrent comment faire une boule de nourriture avec les doigts. Généreusement, ils nous préparent mêmes quelques bouchées d’avance… Le ventre repus et le gosier étanché par un thé à la menthe corsé, nous reprenons notre route, cette fois ci en direction de Richard Toll, ville frontière entre le Sénégal et la Mauritanie.

     


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  • quelques photos de bon matin avant de partir en pirogue sur l'embouchure du fleuve Sénégal observer les oiseaux


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