• Finalement y a que maurice et raymonde qui me soutiennent mais ce n’est pas grave, je persiste ! Marie a un an aujourd’hui, elle ne réalise pas vraiment, d’ailleurs elle ne marche même pas et ne dit toujours pas papa et maman, nanan et tata… Sans doute une déformation du palais dûs aux coups de boule de son premier amoureux, un peu bourrin ce petit…

     

    C’est intéressant de comparer nos versions du même évènement et surtout cela me donne l’occasion d’étaler ma prose vulgaire sur la toile, la jouissance ! Donc je vais reprendre les mêmes évènements que les loups.

    Que nous est il donc arrivé  de nouveau ?

    Chronologiquement :

    Nous nous sommes levés le matin, comme d’habitude, avons préparé les bagages tant bien que mal, puis les avons transporté au véhicule, déjà en sueur et là, il faut vraiment être ingénieur pour faire rentrer 60 mètres cubes de conneries, (on ne se servira au plus qu’une fois des 90% d’affaires à entasser…) dans un coffre de Terrano. Bref une heure après et le renfort de deux jardiniers pour fermer le coffre (que nous allons rouvrir de toute façon dans les dix prochaines minutes, pour un petit pot, une bouteille d’eau, un jouet…), nous pouvons partir vers le parc de la langue de barbarie. Petit arrêt au marché pour trouver des petits pots, des chips et un magazine de 2009 (on a trouvé !).

    Arrivée au phare de Gandiol et départ en pirogue pour l’île aux oiseaux. Alors il faut le savoir, sur l’île aux oiseaux, il n’y a pas d’oiseaux et ce n’est pas une île… Bon c’est pas très embêtant, l’endroit est magnifique,l’ eau transparente. Excellente baignade !! Les enfants ont fini par trouver des plumes et des coquillages, je trouvais étonnant que l’on ne me demande pas d’ajouter un truc de plus dans le coffre… Il devait y avoir des oiseaux car ça puait le guano mais à part des plumes et trois pélicans se battant en duel au large, rien ! (et pourtant j’avais pris deux paires de jumelles en prévision de ce moment là !). Et grosse déception , il faut bien l’écrire : même pas de sachets plastiques flottant ou d’amoncellements de bouteilles vides sur la plage, saint louis faut pas trop s’en éloigner quand même…On avit preque l’impression d’être en nature sauvage, ouh làlà j’ai eu peur !

    Retour chez Batch pour le Yassa, délicieux poulet et mouton confit d’oignons au citron sur du riz. Excellente cuisine la vieille ! Les enfants étaient au paradis, jean surtout, allongé sur le tapis à plonger ses doigts dans le plat commun, ouahou ! ca c’est du repas pour enfants mieux que chez macdo !

    Thé et photo avec plein de femmes et nous essayons à nouveau de fermer le coffre.

    Petit commentaire sur la femme sénégalaise, elle est pas mal ! Franchement je suis tombé amoureux une bonne centaine de fois…

    C’est là que nous devons attribuer sans conteste la palme d’or de la recherche de la tentative de corruption aux … flics sénégalais, après avoir eu les excès de vitesse en agglomération fantôme, nous avons eu le chargement dangereux, « au niveau de la galerie ? », « non le coffre c’est dangereux » « ah donc je peux pas mettre mes bagages dans le coffre ? » « si mais c’est dangereux pour les enfants » « ah ! mes enfants ne sont pas assez bien attachés ? » « si mais les bagages sur le toit c’est trop » « ah donc je n’ai pas le droit d’avoir une galerie ? (en même temps 230 000 taxis brousses passent autour de nous avec des bagages sur 5 metres de haut, des enfants au dessus, le coffre ouvert…) » « si vous avez le droit mais c’est mal attaché » « ah mes cordes vous plaisent pas ? » « si mais ici c’est pas comme en France » « ah mais je viens du Bénin, c’est l’espace cédéao dont fait partie le Sénégal » «  oui c’est vrai alors vous pouvez y aller »…

    Puis « arrêtez vous ! » « vous êtes de quelle nationalité ? » « ben vous avez mes papiers dans votre main » «  oui mais vous êtes belge ou suisse ? » « ben lisez mes papiers ! » « non mais vous avez des parents belge ou suisses non ? » « effectivement mon grand père était suisse (et ma grand-mère libanaise… je ne lui ai pas dit) » « ahhhhhhhhh ! vous savez j’ai l’oeuil pour ça ! Bon allez y alors si vous êtes suisse, j’aime bien les suisses ! ».

    Bon finalement nous sommes arrivés à Richard Toll, capitale du sucre sénégalais en périmètre irrigué au bord du fleuve Sénégal. Arrêt dans une sympathique auberge tenue par ousmane. Petite coupure de courant pour ne pas oublier tout de suite le Bénin…


    1 commentaire

  • 2 commentaires

  • votre commentaire

  • votre commentaire