• Le lendemain matin footing sur la plage et baignade, le vent est moins fort, nous reprenons la route. Jean a perdu ses tapettes, ce qui allonge la longue liste des objets perdus, oreiller, anti moustiques, chaussures, boucles d’oreilles…

    Nous partons pour Laayoune, 450 km de vent terrible, de sable, de paysage à couper le souffle. On sent la présence de très nombreux pêcheurs sur les falaises, on voit des silhouettes déambuler dans les tourbillons de sable en bord de route. Nous nous sommes arrêtés pique niquer en bord de falaise et immédiatement des pêcheurs sont sortis de nulle part, nous avons vus une dizaine de barques à l’ancre. Je pense que cette partie du Sahara est un front pionnier pour le Maroc, on peut y faire fortune facilement, la pêche au couteau, au calamar, au bar est facile, plus de 100 tonnes de couteaux partent quotidiennement de Dakhla pour l‘Espagne, ramassés artisanalement !

     


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  • Le lendemain, nous partons direction le maroc !

    Les policiers mauritaniens toujours aussi gentils, le passage se passe sans problème côté mauritanien. On nous conseille de prendre un guide pour traverser le no man’s land de trois kilometres ensablé car les mauritaniens guettent et te donnent de mauvaises directions pour que tu te plantes, et voilà 15 euros de perdu. Ce n’était pas utile de prendre un guide, les véhicules nombreux dans l’autre sens nous indiquent facilement la route à suivre.

    Côté Maroc, c’est radical, organisé, propre, efficace, gentils, on sent l’Europe ! On quitte l’Afrique noire.

    Mais il faut être patient, trois heures d’attente au total… Epuisés avec un vent terrible et des températures en hausse. Nous reprenons la route pour Dakhla. Le vent se lève et s’amplifie, le sable fouette à nouveau avec violence le véhicule, des nappes de sable passent sur la route et nous enveloppent. Conduite ardue, 22 degrés… Impossible de sortir dans ces conditions.

    L’arrivée  à Dakhla est superbe, un paysage de dunes et de rochers domine la mer, nous nous arrêtons dans un camp de kite surfers tenu par alain de Marmande. Nuit dans une khaïma avec couvertures car le blouson est très utile !

    Repas original fait de couteaux (c’est la spécialité de la région avec les crabes, les langoustes et tous les poissons possibles !) et de courbines au curry. Jean s’est empiffré de couteaux !

    La conversation roule autour du kite surf evidemment, agnes et monlou sont passionnés et Alain est heureux d’avoir un auditoire qui parle français (car les autres clients sont suisses allemands et parlent pas un mot de français). « eh be tu vois celui là il a 68 ans té ! il déboîte ! La semaine dernière il a sauté d’une dune de 25 m et il s’est éclaté la gueule sur le sable ! Et oui ! Bon faut dire qu’il tentait une figure compliquée, un step one trois ! Il déboîte ! Et le petit c’est son fils ! Il a 8 ans ! Il déboîte ! Il sera champion du monde c’est sûr ! Hier y avait un vent à décalotter le gland d’un curé il a réussi un free by side !! Ca déboîte !! » Et ca tout le repas !

    « Et alain c’est pas dangereux le kite ? » « Non !! Bon la semaine dernière j’ai tenté un rowtwo three, je me suis déboîté un peu mais ça va ! » «  Tu vois au début je voulais faire un camp un peu roots et puis finalement j’ai carrelé la salle de bains ! » «  Ah ouais quand même ! »

     


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  • Nous dormons dans un centre de pêche à Nouadhibou que nous n’aurions jamais trouvé si nous ne les avions pas croisés sur la route. Grosse déception car Olivia nous avait certifié que c’était facile  à trouver « il suffit de passer sous l’arche en corail et puis le goudron du milieu et tu y es ! » Yegue ! Il a fallu tourner 50 fois, rouler sur la plage en hors piste pendant 10km avant d’y arriver ! Superbe endroit avec des balançoires, la mer, un ponton, des chambres très belles. On m’a donné un calamar j’ai pu vérifier qu’effectivement les eaux étaient les plus poissonneuses du monde, incroyable à peine tu mets l’hameçon ça part et de belles bêtes. Mais j’ai attrapé plus de poissons par les ouïes et le ventre que par la bouche, c’est dire le nombre de poissons au fond…

    Bon pêcher en blouson avec le nez qui coule en permanence ce n’est pas agréable longtemps, alors je suis rentré prendre ma douche rapidement.

    Pendant ce temps les loups et agnes se baignaient, ils ont pas peur les petits blancs, avec le vent de folie, c’est de la folie !

    On a trouvé plein de fossiles et de coquillages sur la grève.

    Repas délicieux de carpaccio de bar frais, bar cuit sur la cheminée et calamar frit.

    Nuit excellente sous les couvertures avec le bruit du vent en continu et du sable qui frappe les murs.

     


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  • Et voila, nous sommes de retour, nous avons du retard dans les textes, il faut dire que le sahara n’est pas super branché toile !

    Reprenons chronologiquement.

    Nous nous réveillons à Nouakchott et prenons le petit déjeuner avec Hélène qui nous décrit la Mauritanie, son féodalisme, son mode de fonctionnement.

    Nous aurions aimé en savoir plus sur le banc d’arguin, pouvons  nous aller le voir ? Est-ce long ? Nous prenons la décision de partir sur Nouadhibou et nous nous arrêterons au bureau du parc pour en savoir plus à mi chemin.

    C’est parti pour Nouadhibou, route toute droite, paysages majestueux, fabuleux, le désert c’est beau ! Mais c’est hostile ! Un vent de 80 km/h (estimation personnelle…), du sable qui fouette la voiture en continu. Impossible de dépasser le 92km/h, ou sinon ça chauffe. Nous consommons 20l de gasoil au 100 km à la place des 13l/100km habituels. Contrairement aux idées reçues, il ne fait pas chaud, 22 degrés, ça caille !

    Du caillou, de la dune de 20m ou 30m de haut et des nuages de sable ballotant la voiture en tous sens, impressionnant. Je comprends bien après pourquoi les rares automobilistes que nous croisons ont plastifié leur phares avec des poches plastiques et du scotch, mon verre est devenu opaque, bousillé par des millions de chocs avec du sable abrasif.

    Le vent souffle  toujours dans le même sens. Dès que nous sortons, nous avons les cheveux poussés d’un côté, c’est très élégant !

    Nous mangeons dans une station service au milieu des dunes, c’est là le bureau du parc… Il faut faire 30km, 2h de route dans le sable total, sans piste avec un guide de préférence… Nous décidons que nous ne verrons pas le banc d’arguin. L’approche de Nouadhibou nous révèle ce que nous avons raté, des lagunes bleu clair, des dunes de sable orange, jaunes, des falaises qui tombent dans ces lagunes, des bancs de sable, un paysage unique, incroyable. Le problème étant qu’il faut garder la tête du même côté au risque  d’avoir les cheveux arrachés des deux côtés du visage.


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  • L’accueil en mauritanie est très chaleureux, les gens nous respectent, tout de suite les mauritaniens ont chassé les policiers rapaces, le directeur d’un hôtel nous a proposé de nous attendre pour que l’on fasse route avec lui, il nous a fait passer tous les barrages en quatrième vitesse, et nous a accueilli dans son hôtel en plein désert, à 3 km de la mer. Immédiatement c’est le désert, des dunes de sable orangée, des chameaux, c’est beau en fait !

    Une vue extraodinaire, des tentes mauritaniennes, tapis au sol, petit vent frais, boissons frâiches, bungalow à disposition pour les toilettes, le désert autour de nous orangé, les dunes de sable blanc du bord de mer au loin, le ciel bleu, magnifique. Et cet homme mohammed Bontemps, que nous remercions pour son hospitalité et sa chaleur. Il a guidé Théodore Monod, possède une agence de tourisme dans l’Attar également, une excellente référence si vous décidez un jour de visiter la mauritanie.

    Les barrages de flics sont très agréables, salutations et bye bye.

    Nous décidons de rester à Nouakchott car le banc d’arguin est plus loin que prévu et le passage de la frontière a pris du temps (et d el’énergie !). Nous dormons à l’auberge el joual, très sympa mais comptez 45 mn pour la trouver dans un périmètre de 200m²… Nous sommes tombés amoureux de la propriétaire avec Ron, encore !!

    Nous rencontrons Hélène ex Béninoise, avec surprise qui se rend au 14 juillet à l’ambassade, coup de hasard !

    Nous avons dîné dans un maquis sympa.

    A Nouakchott la ville est assez développée, c’est Cotonou en plus propre et plus construit en tout cas du peu que nous avons vu. Cependant, il est certain que les conducteurs de mercedes ont reçu la même formation que les zems, du grand n’importe quoi j’ai toujours pas compris les règles de priorité ni même le sens de la circulation…

    J’ai refait le chargement de la galerie et attaché des cordes partout entre le châssis et la galerie, elle a de la gueule maintenant ma caisse ! Je les attends les flics sénégalais ! Sérieusement la galerie se détache de plus en plus et avance…

    Nous voyons des tentes de meeting partout et des affiches électorales car dans quelques jours ce sont les élections présidentielles après le dernier coup d’état en date d’il ya quelques mois… J’ai été très frappé par le slogan « le président des pauvres » avec la photo d’un type en lunettes noires qui a l’air de sortir d’une bmw avec deux trois petites autour de lui… MMMh j’ai confiance dans celui là moi !


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