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  • Nuit chaude, et le lendemain visite d’une « cascade » . ahhahahahaha en réalité un filet d’eau boueuse dans un canyon coulant doucement entre les rochers dans une gorge profonde. C’est très beau, l’eau est bien fraiche mais le thermomètre affiche 55 degrés à l’ombre. C’est dur, très dur.

     La nuit a été chaude nous commençons à être fatigués. Nous démarrons en direction de Tafraoute dans la montagne, il fait encore 50 degrés à l’ombre dès 10 heures… Repas improvisé à Tulmaya aidé par les locaux « tu achètes ta viande, tu prends des légumes, tu amènes ça au restaurant et puis ils vont te le préparer, ti vas voir ! » et c’est vrai ! Excellent ! Les gens adorables partout. Depuis le début du Maroc c’est le festival de la gentillesse, des cadeaux. Les enfants reçoivent des chewing gums à chaque boutique (jean saute de sa chaise et s’explose la tête dans un salon de thé, je l‘engueule, un vieux arrive et dit « c’i pas grave, tiens donne lui ci cadeau » : des bonbons…), un chapeau, des billes, les gens me payent mes tomates « Ca  mie fait plaisir ti sais ! ». Il fait encore chaud, nous reprenons la voiture et l’illusion de fraîcheur entretenue par l’air brûlant qui sort de la clim’, à plus de 40 degrés, inefficace…

    La montagne commence, pelée, les plissements du terrain sont bien visibles, les arganiers , les amandiers, les oliviers sont visibles au fond des oueds desséchés, il fait chaud !

    C’est très beau mais il fait chaud !

    Nous arrivons à Tafraoute et à notre maison d’hôtes. Paysage de rochers en arrière plan, la maison se trouve dans un vieux village de grandes maisons en pierre majestueueses. Belles chambres crépies de poto poto.

    On trouve un joli scorpion sur la moustiquaire. Un bon repas de tagine servi par « un mannequin » dixit malou, je crois qu’elle est tombée amoureuse ! Et nuit au chaud malgré un ventilateur. On se croirait dans un four pulsé, le ventilateur brasse un air chaud, brûlant attaquant le derme. Les enfants dorment mal, surtout marie, on se lève plusieurs fois pour prendre des douches, au moins l’eau ne fait pas défaut.

    Le lendemain matin tout le monde a une tête de déterré… Pas possible de randonner il fait vraiment trop chaud. Marie est un peu malade, elle ne mange plus, a  des petites diarrhées et vomit. Pas bon la chaleur pour elle !

    Nous partons à Taroudant trouver un hotel climé ! Abandon du programme initial, pas de ouarzazate, il fait chaud !

    Hier nous avons fait la vidange, le lavage, il était temps, le filtre à air était rempli de poussière et de sable, la voiture souffre un peu et chauffe dans les virages !

    Le paysage est beau, pelé, oueds desséchés, cultures en terrasses,  petits villages accrochés contre les falaises.

    Nous prenons une omelette berbère et un poulet frit à Imghert, très bon, les enfants reçoivent leur ration de bonbons et de bisous. Marie va mieux, il fait seulement 36 degrés à l’ombre !

    Arrivée dans la plaine de Taroudant, c’est moins joli, beaucoup de cultures, des serres de bananiers, de tomates, des orangers, des oliviers en cultures intercalaires avec des melons ou des aubergines. Des domaines magnifiques, beaucoup plus de gens et de circulation.

    Taroudant est une ville ceinte de remparts imposants, notre hôtel pourri est à l’intérieur de ceux-ci. C’est joli mais l’hôtel est défraîchi, la clim marche à peine, les plombs sautent, c’est un peu sale…

    Mais les gens sont toujours adorables.

    Demain on va voir quel programme on opte : agadir et plage, ou  tizi n test et montagne pelée, ou azrou et montagne boisée ???


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  • Nous nous baignons près des flamants roses dans une baïne magnifique entre dunes, falaises et mer avant Tarfaya. Nous pique niquons de fruits, enfin !! Du melon jaune excellent, des brugnons, du raisin !! Cela faisait plus d’un an quand même.

    Nous retrouvons à Guelmim les loups qui ont pris du temps sur leur trajet aussi et partons à l’oasis de Tighmert. Insensiblement le vent a baissé et les températures ont monté. A 20h, il fait encore 39 degrés. Après deux heures de piste car nous nous sommes perdus (mais paysage magnifique au bord d’un oued) nous trouvons la maison d’hôtes sahraouie dans l’oasis où nous devons passer deux jours. Jolie maison mais l’oasis ne correspond pas à l’idée que l’on pouvait se faire d’une oasis, c’est très urbain finalement, routes, collège, épiceries, pas d’eau partout…

    La maison est tenue par une française spéciale convertie et intégrée, elle héberge des animaux partout et notamment un chien sans pattes arrières, se traînant sur des moignons entourés de cartons et laissant une traînée de mucus derrière lui à chaque déplacement, mmmmmh elle est bonne ma tagine ? Ca nous a bien fait rire !

    Les autre chiens dorment dans les toilettes à la turque ou plutôt sur les toilettes à la turque… « Ah oui ils ont des mouches, je sais pas où ils vont se fourrer ces chiens ! (moi je sais) en plus ils ont des tiques pire que mes 6 chats… » Bon appétit ! Apparemment ils ont des  puces aussi !


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  • Nous dormons au camping de luc et martine le roi Bédouin. Superbe endroit fouetté par le vent, des Khaïmas sont dressés devant un paysage lunaire, une rivière salée s’écoule devant chez eux et plonge dans un canyon tourmenté.

    Il y a même l’eau chaud en direct de la source sulfureuse, les enfants prennent leur premier bain depuis trois jours.

    Pique nique improvisé dans la Khaïma et nuit sous les couvertures. Alain aurait dit « Ca déboîte !! »

    Départ différé pour Guelmim entre les deux voitures, c’est vrai que nous sommes très lents au démarrage… Et la voiture va plus doucement aussi, elle résiste mal au vent, impossible de dépasser le 95km/h, la consommation tourne autour de 19 l aux 100km…

    Le Maroc est super bien organisé, les routes sont belles, il y a des panneaux, les villages de pêcheurs sont des lotissements nickels, les stations services, les épiceries sont propres, c’est différent !

     


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  • Le lendemain matin footing sur la plage et baignade, le vent est moins fort, nous reprenons la route. Jean a perdu ses tapettes, ce qui allonge la longue liste des objets perdus, oreiller, anti moustiques, chaussures, boucles d’oreilles…

    Nous partons pour Laayoune, 450 km de vent terrible, de sable, de paysage à couper le souffle. On sent la présence de très nombreux pêcheurs sur les falaises, on voit des silhouettes déambuler dans les tourbillons de sable en bord de route. Nous nous sommes arrêtés pique niquer en bord de falaise et immédiatement des pêcheurs sont sortis de nulle part, nous avons vus une dizaine de barques à l’ancre. Je pense que cette partie du Sahara est un front pionnier pour le Maroc, on peut y faire fortune facilement, la pêche au couteau, au calamar, au bar est facile, plus de 100 tonnes de couteaux partent quotidiennement de Dakhla pour l‘Espagne, ramassés artisanalement !

     


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